TOP 7 des astuces simples en dériveur pour aller plus vite !

TOP 7 des astuces simples en dériveur pour aller plus vite !

février 15, 2019 6 Par Louan

Dans un dernier article, je te donnais les 3 points essentiels pour progresser en dériveur double. Ici, tu vas pouvoir trouver le top 7 des astuces simples en dériveur à mettre en place dès la fin de ta lecture. Elles sont essentielles pour ceux qui souhaitent progresser en dériveur.

Les astuces sont rangées de la plus à la moins connue. Et attention, certaines de ces astuces ne peuvent s’appliquer uniquement en 420!

7 – Coller ces pieds au trapèze (et au rappel)

Dans nos débuts, on a l’habitude de bien écarter les pieds au trapèze pour avoir un bon équilibre et pour ne pas s’envoler à la première vague. Mais malheureusement, nos entraîneurs nous conseillent vite de serrer nos pieds pour gagner en performance.

Tout cela est une histoire de couple de rappel (ou de redressement). Le couple de rappel représente l’effet qu’a ton rappel (ou trapèze) sur le bateau pour le faire contre-gîter. Ce couple prend comme critère le poids de l’équipier mais aussi la distance entre le bateau et le centre de poids de l’équipier. Plus cette distance est élevée, plus le couple sera puissant.

On peut donc dire que pour redresser le bateau dans de fortes conditions, il faut que l’équipier se grandisse le plus possible pour déporter du poids le plus en dehors du bateau possible. Je pense que tu tiens la logique.

Ainsi, en serrant les pieds, tu tends tes jambes et tu te grandis. Tu augmentes donc l’écart entre le bateau et ton centre de poids :

distance trapèze passion voile TOP 7 : astuces simples en 420 pour bien fonctionner
copyright 2019 – 2020 passion-voile.fr

De plus, en écartant les pieds, tu écrases le bateau et l’empêche d’être dynamique pour passer les vagues (il bute dedans).

Pour en comprendre davantage sur cette logique de couple, je t’invite à te rendre ici. Je mettrais bientôt à disposition un article pour bien comprendre le fonctionnement du trapèze. Reste donc actif sur la page Facebook pour être informé lors de sa sortie!

6 – Mettre le spi dans la bonne baille

Sur une compétition, les parcours sont souvent affichés avant le début des manches. Alors lorsque tu regardes les IC (instructions de course), profites-en pour voir de quel côté tu dois passer la bouée au vent. Cela te permettra de déterminer dans quelle baille il est judicieux d’y mettre le spi.

En règle générale, la bouée est à laisser à bâbord. Il serait donc malin de mettre le spi dans la baille de gauche. Comme ça, il sera dans la baille sous le foc lors du passage de la bouée et donc du bon côté.

5 – Le barreur s’avance par dessus la barre d’écoute au près dans le petit temps

Dans le petit temps, il faut que l’équipier et le barreur osent s’avancer dans leur bateau pour pouvoir poser l’étrave dans l’eau. Ainsi, le bateau pourra garder une longueur de flottaison optimale pour avancer au près.

Le barreur à souvent dans la tête que son espace se situe entre la barre d’écoute et l’arrière du bateau. Il se trompe : Dans le petit temps (<7 nœuds) au près, il est tout à fait possible d’avoir à passer un pied par dessus la barre d’écoute pour passer l’étrave dans l’eau (voir deux en fonction du poids de l’équipier et du barreur).

>>> À VOIR AUSSI : Tracter son bateau, les réglementations 2019 (B96, BE)

4 – Les nœuds magiques sur l’écoute de spi

Astuce assez simple en réalité, mais qui pourrait bien empêcher un désastre connu dans l’univers des voileux en 420 : L’écoute de spi qui passe sous le bateau.

Dans le feu de l’action, il arrive de ne pas prêter attention à cette écoute de spi souvent trop longue. Il se peut qu’elle arrive à glisser sous la coque, et là, c’est la galère pour la récupérer.

La solution est de faire deux nœuds magiques, un au niveau de chaque poulie de l’écoute de spi. On peut ainsi tendre l’écoute pour quelle ne puisse pas se déplacer. Le surplus pourra être placé dans le bateau et il n’y aura aucun risque qu’elle ne tombe dans l’eau.

Cependant, il faut que le nœud utilisé puisse se défaire rapidement. Ce nœud magique est donc la solution. Il se serre si on tire sur le bout du bas (sur la photo), et se défait si on tire sur le bout en haut à gauche.

3 – Sortir au trapèze sans être accroché

On rentre dans le top 3 des astuces simples en dériveur pour mieux fonctionner! Ça commence à devenir vraiment intéressant, tu vas voir!

En sortie de virement, l’équipage doit rapidement se replacer au rappel et au trapèze pour ramener le bateau avant qu’il ne parte au tas. Il existe une astuce permettant à l’équipier d’être plus efficace pour se placer au trapèze.

sortir sans être accroché passion voile TOP 7 : astuces simples en 420 pour bien fonctionner
PHOTO @ NICO MARTINEZ WWW.MARTINEZSTUDIO.ES / SOFIA MAPFRE

La technique est de sortir au trapèze à la seule force du bras. C’est-à-dire sans s’accrocher avec le harnais, mais juste en attrapant la poignée avec son bras.

Cette technique demande une certaine confiance entre le barreur et l’équipier, mais surtout de l’agilité et de la pratique! Regarde donc cette vidéo :

2 – Prendre l’écoute de grande voile au niveau du point d’écoute au vent arrière

Au vent arrière, il peut vite devenir compliquer de régler la bôme en bordant comme on le ferait au près. Encore plus si on cherche à donner des coups de pomping. Pour pouvoir être plus efficace dans les réglages directs de la GV, il y a une astuce très simple.

Le barreur doit prendre les brins de l’écoute au niveau du point d’écoute, c’est-à-dire au plus près de la bôme. Cela te permettra de border ou de choquer la voile simplement lorsqu’il n’y a pas beaucoup de pression. Cette technique peut aussi être pratique pour donner des coups de pomping efficacement.

Pour aller encore plus loin, il est possible d’optimiser l’astuce encore plus en prenant uniquement les deux brins les plus proches de toi pour border la voile :

palans écoute passion-voile.fr astuces simples en 420 pour bien fonctionner
copyright 2019 – 2020 passion-voile.fr

1 – Relever la dérive au près dans le gros temps

Les scolaires apprennent très vite que la dérive doit être totalement descendue au près pour qu’elle puisse jouer son rôle au maximum. Et pourtant, dans le gros temps (>25 nœuds), il est intéressant de la relever légèrement pour rendre le bateau plus facile à conduire.

Dans la surpuissance, le bateau plane et a une tendance à trop gîter. De plus, le bateau a suffisamment de vitesse pour que l’effet du courant n’impacte que très peu la trajectoire du bateau. L’objectif en la relevant est de réduire son effet dans l’eau pour avoir un bateau plus simple à tenir et à conduire.

La dérive de ce 420 est légèrement relevée © Alan Dop

Avec ce que tu sais désormais, je te propose des réglages arbitraires pour ta dérive que j’expérimente depuis un certain temps maintenant :

  • 5 à 10 cm : Au près dans le medium fort avec mer plate et un bateau dur à la barre.
  • 10 à 15 cm : Au près dans la brise avec une mer formée et avec un bateau dur à contrôler.

N’hésite pas à donner ton avis sur ces astuces et si tu en connais d’autres tu peux aussi m’en faire part! Rendez-vous dans l’espace commentaire!

Toutes les sources utilisées pour le TOP 7 des astuces simples en dériveur: